Le SMAS(systeme musculo-aponévrotique superficiel de la face) est un structure anatomique que j’ai décrite en 1974; il a permis le renouveau de la chirurgie de rajeunissement du visage.Cette structure déjà manipulée pendant les opéations de lifting par J.Bourguet au début du 20è siècle , puis surtout par T.SKOOG à la même période où je l’étudias , s’est révélèe d’une grance importance pour réussir des liftings bi-couches , donnant des visages bien tendus mais naturels à codition d’utiliser des vecteurs appropriés.

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La microchirurgie en 2022 reste une technique extraordinaire car elle permet de transporter d’un endroit à l’autre du corps des structures vitales complexes, composites , pour les revitaliser en pratiquant un branchement sous microscope opératoire, à la main humaine,les artérioles, veinules, nerfs et lymphatiques.
On peut ainsi reconstruire des tissus traumatisés, ou enlevés pour cause de tumeurs larges, ou réanimer un visage;
La micrrochirurgie comporte aujourdh’hui plusieurs développements récents:
- l’utilisation de robots à pinces pour travailler en zones profondes difficiles d’accès;
- l’extension des lambeaux dits “perforants”, centés sur une mini artériole et veinule transférables à distance;
- le développement de la microchirurgie des conduits lymphatiques(“supermicrochirurgie”)
- la création de matrices biologiques pour conduire la régénération nerveuse
- des moyens de surveillance sophistiqués pour contrôler la vitalité des tissus transplantés;
- Lire et écouter la suite …
la structure fasciculaire d’un ner
L’hématome post opératoire important est un phénomène indésirable qu’une bonne chirurgie peut prévenir, mais qui doit alerter en post opératoire-à l’inverse des petits bleus .
Complication fréquente de la chirurgie esthétique et réparatrice, ces hématomes peuvent être redoutables!
Heureusement le plus souvent il s’agit d’ecchymoses ou de Petits Bleus superficiels, témoignant de la fragilité capillaire du derme chez des patients fragiles; ils vont disparaître en 10 à 15 jours, sans laisser de marques, et en passant par des coloris violacés, puis jaune et verdâtre.
L’hématome poste opératoire “sérieux” survient parce que un petit vaisseau sanguin se remet à saigner ou bien n’a pas été correctement coagulé dans la profondeur de l’espace d’intervention, pendant l’opération initiale; il s’agit en général d’un vaisseau de petit débit car sinon le l’opérateur l’aurait facilement repéré et coagulé pendant l’opération: C’est ce qu’on appelle le temps d’hémostase,
En général les chirurgiens plasticiens pratiquent l’opération après avoir infiltré les tissus avec un liquide contenant de la lidocaïne adrénalinée; ceci afin de diminuer le saignement et contribuer à la sécurité opératoire;
Mais ce faisant, il peut survenir en postopératoire une augmentation brutale de la tension artérielle à cause d’un choc émotionnel, d’un coup de téléphone inattendu, d’un stress particulier; c’est une brutale explosion de la pression artérielle qui fait sauter le petit bouchon qui bloquait le saignement; le patient est en train de se réveiller, et l’hémorragie reprend parfois à l’insu de l’équipe soignante, en tout cas en tout début d’évolution;
Ce n’est qu’au bout d’un certain temps qui peut se compter en minutes ou en heures que l’on s’aperçoit qu’il y a une anomalie au niveau du site opératoire:
– gonflement anormal sur le site de l’opération, près des incisions ou un peu à distance;
– douleur qui va en augmentant à point de départ local
– malaise et angoisse du patient qui vont en augmentant
On peut parler alors d’hématome expansif: il gagne rapidement de volume et peut alors comprimer la trachée, gênant la respiration s’il survient au niveau du cou, à la suite d’un grand lifting cervico-facial.
À ce moment l’équipe soignante alerte le chirurgien joignable sur place ou par téléphone; il doit revenir examiner le patient et prendre la décision opératoire de reconduire le patient au bloc afin de pratiquer l’hémostase sous anesthésie générale, ou plus rarement et à l’opposé, de pratiquer un pansement compressif susceptible de stopper l’hémorragie, à condition que celle-ci soit minime ;
À cet égard, il est intéressant qu’un drain aspiratif soit placé à la fin de l’opération initiale au cours d’une chirurgie importante où comportant un risque de saignement post-opératoire: Ce drain a pour mérite d’évacuer le saignement ce qui décomprime la plaie, et est un bon indicateur de l’intensité du saignement; si le drain se remplit de plus de 100 cc par heure, c’est qu’il y a un vrai problème et qu’il faut ré-intervenir rapidement.
Dans les scénarios les plus fréquents de mon expérience, une ré intervention dans les 6 premières heures a toujours permis de régler le problème, et d’éviter des complications plus tardives telles l’infection de l’hématome post-opératoire, ou bien l’ouverture du site opératoire sous tension à cause d’un hématome expansif;
Il n’y a que dans les suites de plastie abdominale(où le décollement sous-cutané est très important) qu’il a fallu envisager une transfusion chez des patientes dont le taux d’hémoglobine avait baissé considérablement.
En conclusion, les hématomes post-opératoire expansifs sont heureusement une complication rare; c’est pourquoi il est si important d’être opéré dans des conditions d’hospitalisation et de sécurité à la fois technique et humaine, protégé par une équipe infirmière et de surveillance motivée pour pouvoir bénéficier d’une reprise rapide au bloc opératoire en cas de nécessité .
Nez affiné par chirurgie esthétique, 20 ans après
Opérateur Vladimir Mitz
Comment obtenir de la finesse au niveau d’un nez ?
Comme le montre les deux photos ci-jointes, j’ai obtenu de la finesse au niveau d’un nez large et épais en associant plusieurs techniques chirurgicales ;
Cette opération a été réalisée il y a plus de 20 ans ;
A l’époque on ne disposait pas des injections d’acide hyaluronique stable pour réaliser une rhinoplastie médicale, dans l’effet aurait d’ailleurs été temporaire ;
Les photos sont d’abord celle du cas, à l’origine, puis une photo envoyée par le patient 20 ans après l’opération ;
La technique opératoire a consisté en plusieurs temps :
1) Rapprocher les os propres du nez par des ostéotomies latérales, à l’aide d’un petit burin et d’un marteau
2) Diminuer la rondeur de la pointe nasale en enlevant la partie haute des cartilages alaires
3) Rapprocher les dômes de ces cartilages alaires
4) Réutiliser les cartilages alaires enlevés pour créer une nouvelle arrête cartilagineuse médiane, sous la forme d’une crête attrapant mieux la lumière
5) Mettre en place un étai columellaire qui a été taillé au dépend de la cloison nasale, afin de soulever la pointe nasale ;
Tous ces gestes techniques ont été réalisés par voie fermée sans aucune cicatrice résiduelle visible !
Le résultat après 20 ans est très satisfaisant, et le patient me demande plus aucune retouche ;
L’irruption diabolique de la covid, en nous obligeant à porter des masques sur le visage, a diminué mon activité de chirurgie plastique réparatrice et esthétique;
Cela n’est pas le cas dans le monde entier, car au Brésil et aux Etats-Unis, beaucoup de patients ont mis à profit le temps du télétravail ou du confinement pour procéder à des opérations qui vont leur permettre d’être plus à l’aise dans leur nouveau corps, ou de profiter d’un visage rajeuni ou amélioré par la médecine esthétique: N’oublions pas que tous les matins nous nous regardons dans le miroir, et que le reflet de notre personnalité s’incarne dans un narcissisme qui ne tolère pas les nouvelles rides, les affaissement de la bajoue, la dégradation au niveau du cou, ou les seins qui s’affaissent, ou le ventre qui s’alourdit.
Pourtant cette période difficile présente deux avantages:
1) nous avons plus de temps pour soigner chaque patient et l’écouter avec attention, comprenant parfois des demandes subtiles et des réserves qui nous permettent de leur donner une bien meilleure information.
2) la nécessité d’une stérilisation minutieuse entre chaque visite, et l’accroissement
des précautions sanitaires dans le bloc opératoire des cliniques offrent une garantie de bien meilleure sécurité infectieuse.
Y a-t-il eu de grands progrès en matière de chirurgie esthétique en 2020?
Je me réfère aux publications internationales notamment dans le journal plastic and reconstructive surgery américain; le fait marquant me semble être l’accent qui a été mis sur l’utilisation des relais sociaux notamment instagram pour faire mieux connaitre le travail remarquable des médecins et des chirurgiens; la publicité médicale directe reste toujours interdite par le Conseil de l’Ordre en France, bien que des directives européennes semblent aller au-delà.
Les risques de la médecine esthétique ont aussi abordés:
– Risque de cécité par mauvaise infiltration d’acide hyaluronique dans la région orbitaire: il semble exister des possibilités inédites de pallier à ce drame en extrême urgence, par des injections ciblées de Hyaluronidase dans l’orbite;
– Risque d’embolie graisseuse par des injections intramusculaires de tissu graisseux au cours des lipofillings de la fesse, opération qui est devenue très demandée en Amérique du Sud, mais aussi en France: Le Conseil professionnel est donc d’injecter au ours du lipofilling uniquement au niveau de la région sous-cutanée superficielle et profonde, et d’éviter à tout prix de piquer dans les muscles fessiers très richement vascularisés, faisant craindre une pénétration veineuse malencontreuse, laissant ainsi filer les petits adipocytes dans le système veineux pulmonaire, ce qui entraine une embolie graisseuse gravissime, responsable de plusieurs morts répertoriés dans la littérature internationale.
Quels sont les progrès que j’ai moi-même réalisé en 2020?
– J’ai continué à améliorer la technique du microlift biplan au niveau du visage et du cou, ce qui permet de faire une opération beaucoup moins lourde que le grand lifting cervico-facial; mais celui-ci garde néanmoins des indications dès que la dégradation du visage devient importante;
– J’ai pu, au cours des remplacement de prothèses mammaires anciennes datant de 15 Ã 20 ans utiliser la technique du lipofilling au lieu de réintroduire de nouvelles prothèses ou en association avec cette technique; cela a été d’autant plus facile que certaines patientes avaient pris du poids après la quarantaine ou au moment de la ménopause;
– J’ai pu revoir avec satisfaction d’anciennes opérées de profiloplastie où j’avais inclus la bosse du nez dans le menton, opération qui est restée stable et satisfaisante jusqu’Ã 30 ans après l’intervention initiale; de même les patientes nécessitant une rhinoplastie secondaire, pour lesquelles j’avais fait une reconstruction du nez par une greffe osseuse prélevée au niveau de la crête cubitale ont constaté la stabilité de cette réparation, sans aucune déviation axiale comme peut l’entrainer une greffe osseuse costale.
– La combinaison de traitements esthétiques par injection de botox associée à l’acide hyaluronique en une seule session au niveau du visage: le botox a pour but d’éradiquer les rides du front, les rides du lion et de la patte d’oie;
En même temps des injections discrètes d’acide hyaluronique au niveau des lèvres, des pommettes, et des ridules de la lèvre supérieure et inférieure autorisent un rajeunissement global du visage tout en préservant un aspect naturel, sans lèvres en canard, ni pommette exagérément gonflées.
En conclusion, la demande en chirurgie esthétique et réparatrice bien que moins importante dans mon activité quotidienne m’a permis encore de progresser!
Les candidats à la chirurgie esthétique sont-ils un peu fous?
Un article récent paru dans une prestigieuse revue américaine tente d’analyser les traits de la personnalité, l’existence d’une anxiété, et l’importance de l’estime de soi chez 87 femmes dans une université mexicaine;
Cette étude a été conduite par des psychologues et des psychiatres sous la direction du docteur Del Aguila Flores, au Mexique, en utilisant les méthodes et les tests les plus modernes d’évaluation du psychisme;
L’idée générale était qu’une grande partie de la population qui a recours à la chirurgie esthétique possède des anomalies de la personnalité notamment sous la forme de TOC, ou bien de dysmorphophobie plus ou moins apparente.
De très nombreuses études précédentes mené par des psychologues des psychiatres avant une intervention de chirurgie esthétique, avaient d’ailleurs révélé que presque 10 % de la population qui s’adresse au chirurgien esthétique présente plus ou moins des anomalies de la personnalité; ce nombre extrêmement important n’est pas en soi inquiétant ou une contre-indication à la chirurgie dans la mesure où le taux de satisfaction finale des patients approche les 95 %;
Le caractère le plus redouté est le dysmorphic body disorder (BDD) il peut conduire au refus mental du résultat chirurgical avec parfois même une tendance à l’agressivité contre le chirurgien; chaque année plusieurs chirurgiens sont attaqués ou blessés par des patients mécontents à tort ou à raison!
Dans cet article dont nous parlons, la minutie les examinateurs a été extrême, car ils ont voulu établir une répartition des différentes typologies, ce qui confère un caractère très clair à leur étude;
- Les différentes typologies envisagées et repérées ont été:
- Les tendances paranoïdes, avec des patients très craintifs ou suspicieux
- Les tendances schizoïdes, avec de grandes anomalies de l’humeur et des variations d’humeur, caractérisant des patients adeptes de la pensée magique
- Les patients histrioniques, très extravertis, voulant se faire remarquer à tout prix
- Les patients antisociaux, repliés sur eux-mêmes, irresponsables, insouciants du droit des autres
- Les patients hyper narcissiques, manquant d’empathie, et voulant susciter l’admiration à toute occasion, pleins d’arrogance
- Les patients impulsifs à la personnalité explosive
- Les patients borderline difficiles à classer, très séduisants, mais avec un vide intérieur
- Les patients perfectionnistes, à la ponctualité excessive, psychologiquement rigides, hyper travailleurs
- Les patients hyper dépendants, au comportement soumis, et qui s’accrochent au médecin
- Les patients hyper anxieux, socialement inhibés , présentant un sentiment d’infériorité
Comme on le voit cette typologie a le mérite d’être très large ,et d’explorer plusieurs types humains;
Les conclusions des auteurs sont étonnantes: ils ont retrouvé beaucoup moins de caractères psychopathologiques que ce qui était précédemment publié ou indiqué!
Les personnalités histrioniques ont été les moins fréquentes, et l’anxiété a été ce qui fut le plus retrouvé dans les questionnaires.
Tous les candidats à la chirurgie esthétique n’ont pas été diagnostiqué aussi fous qu’on le supposait…
Ce qu’on peut critiquer dans cet article le faible nombre de l’échantillon de personnes examinées: seulement 87 questionnaires ont été retenus, en majorité de sexe féminin; il s’agissait de candidats à la chirurgie esthétique et non pas d’un échantillon tout venant et non pas des individus pris au hasard;
Enfin ces auteurs n’insistent pas sur un risque très important que nous rencontrons dans notre activité quotidienne: le dépistage de patients paranoïaques qui peuvent dans des circonstances diverses passer à l’acte et devenir violents, voire même de mutiler ou d’assassiner le chirurgien…
Quelle alternative aux implants mammaires ?
Beaucoup a été dit sur les tentatives de remplacer les prothèses mammaires par d’autres techniques chirurgicales:
1) Le lipofilling est très certainement la méthode la plus extraordinaire car il permet le prendre sur la patiente ce qui sera nécessaire pour augmenter une poitrine défaillante!
Mais encore faut-il pour cela que la patiente présente des réserves suffisantes de graisse à prélever!
De plus on sait que chaque séance de lipofilling ne permet d’augmenter la poitrine que d’un demi bonnet…
Dans ces conditions beaucoup de collègues recommandent de faire un lipofilling sous-cutané, de surface, en même temps que l’on implante ‘une prothèse mammaire moyennement volumineuse; cela permet d’estomper stopper les bords de la prothèse et d’éviter l’aspect trop apparent d’une prothèse mammaire, que l’on met actuellement en position rétro glandulaire plutôt que rétro musculaire, afin d’éviter la valse des prothèses muscles pectoraux se contractent; j’ai personnellement utilisé cette méthode depuis les années 2000!
2) Les injections de macrolane sont actuellement interdites en France dans les seins. Elles ont tendance à faire des kystes à moyen et long terme et n’offrent à mon avis aucun intérêt thérapeutique!
3) Le renouveau des prothèses mammaires reste à venir: des prothèses plus légères que celles remplies de silicone sont à !’étude; les prothèses macrotexturées ont été bannies au profit des prothèses microtexturées ou lisses, afin d’éviter le risque de lymphome à grandes cellules qui a provoqué un scandale sanitaire encore récent, heureusement très limité en fréquence!
4) La crise Covid 19 a entériné un certain arrêt de l’activité de chirurgie esthétique, y compris en matière d’implantation mammaire(selon les chiffres des fabricants), mais le virus ne persistera pas éternellement…
5) Un dernier point consiste dans la voie d’abord les implants mammaires: bien que contestée par beaucoup de mes collègues, la voie axillaire garde de ma préférence car les cicatrices sont réellement invisibles le plus souvent, il est très très plaisant, quand une patiente me dit que même le radiologue n’a pas remarqué qu’elle avait des prothèses mammaires avant d’effectuer sa mammographie, car il ne voyait pas de cicatrice apparente au niveau de l’aréole ou sous le sein!!
Le temps post Covid 19 n’est pas encore complètement serein!
Les opérations ont pu reprendre dans des conditions de sécurité acceptables, avec des précautions de distanciation de port de masque et de contrôle de présence du virus dans les voies aériennes avant toute opération chirurgicale;
La notion d’urgence chirurgicale et tout à fait relative quand il s’agit de chirurgie esthétique programmée;
Néanmoins, il faut reconnaître qu’une jeune fille qui a une malformation mammaire de type asymétrie ou seins tubéreux a du mal à comprendre qu’il faille repousser son opération alors qu’elle souhaite venez au plus vite une vie normale sens la douleur psychologique que représente anomalie insupportable de sa poitrine.
Certains patients qui présentent une gêne respiratoire à la suite de déviation de la cloison nasale ou une hypertrophie des cornets, souhaitent corriger au plus vite cette anomalie car le ronflement dérange le ou la partenaire; mais il s’y associe aussi un souci esthétique très souvent concomitant! Or il faut bien corriger les deux au cours de la même opération…
D’autres patient(e)s qui ont un blépharochalasis (paupière supérieure trop lourde qui gêne la vision) sont très pressés de subir une amélioration chirurgicale par l’ablation de l’excédent cutané et de la graisse interne à la paupière supérieure;
Les patientes qui ont subi l’ablation de leur sein après un cancer ne veulent pas passer l’été avec un sein en moins et l’autre trop lourd ou insuffisant: la chirurgie de reconstruction doit donc être effectuée au plus vite!
Il en est de même de certaines réparations après amaigrissement massif, prises en charge par la sécurité sociale, qui opérées avant ou pendant l’été vont permettre aux patients d’envisager une reprise de travail dans les meilleures conditions physiques et psychologiques, en profitant justement des vacances d’été pour se rétablir.
Quelles sont les précautions essentielles pour cette chirurgie esthétique à Paris en sécurité, par ce temps de coviD?
1- Être opéré dans un établissement de confiance où l’hygiène et les règles de sécurité sont strictement appliquées( comme à la clinique du Louvre à Paris où j’opère en confiance)
2- Pratiquer le test de dépistage obligatoire du COVID19 avant toute opération, notamment la recherche de virus dans le fond de la gorge et du nez
3- Subir une évaluation anesthésique pré-opératoire soit par visioconférence, ou mieux encore (comme c’est possible actuellement) par une vraie consultation qui permet de connaître le responsable qui va vous endormir
4- Être hébergé en chambre seule, malheureusement cela va coûter un peu plus cher
5- Essayer de sortir le jour même où le soir même pour éviter tout séjour prolongé dans l’établissement de santé
Surveiller votre température et l’état général dès votre retour chez vous
6- Le retour à la normale va prendre quelques mois, la chirurgie esthétique est une demande non urgente mais qui peut être désirée ardemment:: ce n’est qu’au cours d’une vraie consultation avec votre chirurgien que vous pourrez organiser méthodiquement votre opération, sans hâte mais aussi sans restrictions majeures depuis le déconfinement officiellement déclaré;