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27 avril 2015

Pourquoi et quand envisager un changement de prothèses mammaires?

Un changement de prothèses mammaires est une opération à considérer avec attention, et précaution!

 

En effet, il s’agit de se recoucher sur une table d’opération pour une opération qui peut être un peu plus complexe que l’implantation des prothèses initiales, notamment s’il existe une évolution de type coque, infection, ou anomalie mammaire, qui peuvent survenir indépendamment de l’existence d’une prothèse mammaire en profondeur.

 

Heureusement, bien souvent le changement de prothèses mammaires est une opération qui ressemble à une simple formalité ; dans d’autres cas il revêt un certain caractère de gravité avec des risques non négligeables d’hématome et d’infection post-opératoire. Ceci s’explique par le fait que lorsque la prothèse est mal tolérée ou environnée d’une coque extrêmement calcifiée, il ne suffit pas d’enlever simplement les prothèses mais il faut retirer cette coque épaissie.

Dans certains cas également, le fait de retrouver une poitrine beaucoup plus souple qu’elle ne l’était auparavant et qui bouge beaucoup plus que des seins figés dans une coque de grade IV peut surprendre la patiente, qui s’était habituée à avoir des seins très fermes et qui tiennent en place dans n’importe quelle position ou circonstance.

changement de prothèses mammaires: changer mais par quelle incision?

 

Le changement de prothèses se fait par plusieurs voies d’abord : Soit en reprenant les anciennes incisions dans l’aisselle ; Soit à la jonction du rose et blanc de l’aréole (pourtour aréolaire inférieur) voire dans le sillon sous-mammaire. Le principe est d’enlever la prothèse ancienne pour la remplacer par une nouvelle prothèse.personnellement je continue à tenter le changement des implants PAR VOIE AXILLAIRE. Cette technique est injustement décriée, car elle est plus difficile, mais pas source de plus d’infections, au moins dans ma longue expérience; mais il faut un certain doigté, une forme d’habileté pour extraire la prothèse par  cette voie dissimulée, le faire avec succès sans rompre une prothèse fragile, nettoyer la loge, puis en implanter une autre parfois plus grosse…

changer de prothèse mammaire:plus grosse ou plus petite?

 

Parfois, les patientes demandent des prothèses ou plus grosses ou plus petites ou différentes. Ceci impose alors, d’agrandir ou d’ajuster la loge interne ce qui peut être une source de petites hémorragies per ou post-opératoires. On admet qu’il y a 2 à 5 % d’hématomes post-opératoires ce qui impose une surveillance très précise de la patiente voire une reprise chirurgicale au bloc opératoire si l’hématome est important. un drainage pour 24 heures est interessant pour dépister un hématome en formation.

Enlever les prothèses mammaires pour en changer peut imposer d’inciser la coque,d’élargir la loge,de décoller des adhérences: ceci explique le risque d’hématomes postopératoire accru lors du changement!

Les patientes un peu plus âgées demandent des nouvelles prothèses un peu plus petites; Les plus jeunes optent souvent pour de plus volumineuses…

changer de prothèses mammaires: contrôler l’environnement périprothétique

 

L’ablation de la prothèse est suivie par le contrôle de la qualité de la loge et par des prélèvements histologiques qui permettent d’être certain qu’il n’y a aucune évolution ou anomalie microscopique de la glande mammaire résiduelle. Une nouvelle prothèse est alors mise en place, de chaque côté.. Actuellement, notre faveur va vers les prothèses en gel de silicone dont la durée de vie sera de 15 à 20 ans en fonction des cas particuliers. Le fait que ces prothèses soient remplies avec un gel de silicone ultra-cohérent est pour nous une très bonne garantie de stabilité dans le temps.

 

Le changement devra alors être pratiqué une fois que les constatations histologiques et physiques montreront une petite modification de la taille, de la consistance ou de la forme de la prothèse. Toute apparition d’une coque secondaire incite plutôt à un contrôle avec un changement de prothèses. Un drainage est mis en place, et la plaie est refermée soit avec des sutures, soit dans certains cas avec des agrafes ; notamment au niveau des aisselles.

changement de prothèses mammaires: les suites post operatoires

 

L’ablation des agrafes se fait entre le 15ème et le 21ème jour en fonction de chaque cas particulier. Des petits soins sont nécessaires localement mais il faut éviter une douche trop précoce dans les cinq jours qui suivent l’opération pour éviter de faire couler de l’eau entre les points et inonder la plaie opératoire par de l’eau non stérile du robinet. Un traitement antibiotique flash est souvent institué pendant l’intervention ce qui pourrait prévenir des infections, sans garantie absolue.

 

Un petit régime sans sucre est également conseillé dans les jours qui suivent pour éviter d’augmenter la glycémie et diminuer l’appétit des microbes pour le sucre circulant dans le sang. Le port d’un pansement ou d’un soutien gorge varie en fonction de chaque cas particulier. Très peu inconfortable, dans l’immense majorité des cas, un changement de prothèses permet de repartir d’un bon pied, si j’ose dire, pour une nouvelle période d’une quinzaine d’années de bonheur au niveau vestimentaire, sensuel et personnel. Mais ces opérations de changement de prothèses mammaires ne doivent pas être sous-estimées dans leur sérieux et dans la nécessité de les pratiquer dans un milieu médical et chirurgical sécurisé .

avant                                     opération dr vladimir mitz                                                                          après

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 Et les risques de lymphome?

un article récent sur 20 minutes rappelle les isques de lymphome anaplasique à grandes cellules après implants mammaires te type “américain macrotexturé”É

Cancer liés aux implants mammaires: Trois questions mieux pour comprendre le problème

ETUDES Quelques dizaines de cas ont été recensés…

Nicolas Raffin

 Les prothèses mammaires fabriquées par la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP), au coeur d'un vaste scandale en France, étaient surtout vendues à l'étranger, notamment en Amérique du Sud et dans plusieurs pays européens.

Les prothèses mammaires fabriquées par la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP), au coeur d’un vaste scandale en France, étaient surtout vendues à l’étranger, notamment en Amérique du Sud et dans plusieurs pays européens. — Sebastien Nogier afp.com

  • Certaines prothèses peuvent provoquer des lymphomes.
  • Le nombre de cas reste néanmoins très peu élevé au regard du nombre d’implants.
  • Les autorités sanitaires doivent faire des recommandations d’ici fin novembre.

Depuis le scandale des prothèses PIP qu’il avait contribué à dévoiler, la parole de Christian Marinetti est écoutée. Ce jeudi, le chirurgien esthétique s’est exprimé au micro de franceinfo pour mettre en garde contre le risque de cancer provoqué par certains implants mammaires. « Le risque est faible, mais maintenant que nous le connaissons il faut en tenir compte » a expliqué le praticien. Jusqu’à quel point faut-il s’inquiéter ? 20 Minutes vous résume tout ça.

Que reproche-t-on à ces prothèses mammaires ?

En sept ans, en France, 50 femmes ont développé un « lymphome anaplasique à grandes cellules » liés à leurs implants. Trois sont décédées suite à l’aggravation de la maladie. Ce type de cancer a aussi été détecté aux Etats-Unis, où quelques dizaines de cas ont été recensés.

 Interrogé il y a quelques mois par 20 Minutes sur le sujet, le chirurgien esthétique Vladimir Mitz expliquait les causes probables de la maladie : « Ce serait lié à la texture même de la prothèse ». Les implants dits « texturés » – par opposition aux implants « lisses » « pourraient avoir un effet irritant chez certaines femmes, provoquant une réaction inflammatoire qui peut conduire, dans des cas rarissimes, à l’apparition d’un lymphome ».

Dans son interview à france info, Christian Marinetti précise que les implants Biocelle de la société Allergan sont impliqués dans la majorité des cas de cancers recensés. Le PDG de la société visée a réagi sur la radio : « C’est parce que nous sommes aussi la marque la plus implantée (…) Nos prothèses sont marquées, donc facilement identifiables lorsqu’on les retire ». Pour autant, les cas de cancers restent très rares : ils concernent environ 0,01 % des prothèses implantées en France.

Comment la question est-elle traitée par les autorités ?

Les complications liées aux prothèses font l’objet d’un suivi depuis plusieurs années. Comme l’explique le journaliste santé – et médecin de formation – Jean Daniel Flaysakier sur son blog, « c’est en 2008, à l’occasion d’une publication néerlandaise dans la revue JAMA (…) qu’on a vraiment commencé à s’intéresser à ce phénomène ». Depuis, plusieurs études ont suivi : l’Institut national du cancer (INCa)avait produit un rapport en 2015, qui listait quelques cas de cancers. Et en juillet 2018, l’ANSM a publié un nouveau bilan recensant le nombre de lymphomes déclarés.

Concernant les prothèses d’Allergan, les autorités sanitaires devraient publier des recommandations dans les prochains mois. Dans son rapport, l’INCa préconisait de son côté de bien informer les patientes avec « la remise d’une fiche d’information (…) avant la pose d’un implant mammaire, sur le risque de lymphome et les signes cliniques qui doivent les inciter à consulter ».

Ce risque est-il le même que celui des prothèses PIP ?

Non. Dans l’affaire des prothèses PIP, la société utilisait sciemment un silicone industriel pour remplir les implants, au mépris des règles médicales. Ces prothèses présentent des risques de rupture et d’irritation. Environ 30.000 femmes ont été concernées par cette affaire en France, et 400.000 dans le monde. Au total, près d’un million de prothèses mammaires défectueuses ont été écoulées entre 2001 et 2010 par PIP. Il y a deux semaines, le fondateur de la société, Jean-Claude Mas, a définitivement été condamné dans cette affaire à quatre ans de prison ferme et 75.000 euros d’amende.

 

27 avril 2015
incision pour libération nerf médian à la paume
incision pour libération nerf médian à la paume

tracé de l’incision pour canal carpien compressif

Canal carpien (suites opératoires)

Canal carpien : les pansements sont réduits au minimum

“canal carpien” signifie canal étroit, rétréci, à la partie basse du poignet où le nerf médian peut être comprimé pour diverses raisons qui ont conduit à sa libération chirurgicale;

Vous venez d’être opéré(e) d’une libération du nerf médian comprimé dans un tunnel étroit dans le talon de la main: . Canal carpien (suites opératoires) les pansements sont résduits au minimum

(ce peut être aussi de façon équivalente une libération du nerf cubital au coude,mais avec une minicicatrice sous le coude concerné)

Lintervention a été décidée à cause des symptômes fonctionnels précis et après la pratique d’un electromyogramme; vérifiant que le courant éléctrique passait mal au poignet, d’autant plus qu’un contingent nerveux moteur allant au pouce  étatit aussi atteint; parfois plusieurs tentatives d’infiltation de corticoides retard ont échoué ou ne sont plus efficacs pour calmer les douleurs et fourmillements;

 canal carpien: une incision courte dans la paume, ou au poignet(endoscopie)

L’incision se fait le long de la ligne de vie : la cicatrice sera donc invisible à moyen ou à long terme.Je prefère cette approche au traitement endoscopique du canal carpien, afin de mieux voir le contingent moteur du nerf médian, notamment sa branche thénarienne qu’il faut aussi pouvoir libérer dans certains cas.

Par cette incision, le chirurgien peut décomprimer le nerf qui souvent se trouve coincé pour des raisons anatomiques, notamment par un épaississement de la paroi antérieure du tunnel.

Lorsque le nerf a été libéré, le sang circule mieux à l’intérieur du nerf et les douleurs nocturnes vont pratiquement disparaître le lendemain de l’intervention. Par contre, des petits signes de régénération à l’intérieur du nerf vont entraîner des fourmillements locaux qui vont persister pendant plusieurs mois.

canal carpien; coment déterminer la régénération nerveuse?

Un nerf se régénère à la vitesse de 3 mm par semaine ; ce qui vous explique qu’il faut 3 à 4 mois avant que le résultat soit stabilisé. Mais, pendant toute cette période vous pourrez vous servir normalement de votre main. Le signe de Tinel(douleur légère à la percussion du niveau de régénération nerveuse) permet de suivre le front de l’avancée d la récupération; s’il y a arrêt, une révision chirurgicale peut devenir nécessaire pour vérifier les causs de la stagnation.

canal carpien; une gestion autonome des pansements

Le premier pansement sera fait sur demande du chirurgien et bien souvent vers le 10ème jour. Vous aurez simplement à faire la toilette de la paume de la main avec de l’eau du robinet et la sécher au sèche-cheveux mis sur le tiède.

Les fils seront enlevés au 10ème jour ou tomberont seuls (si fils résorbables).

Les croûtes pourront être au mieux enlevées après application, pendant quelques heures, ou de crème CICABIO,ou de vaseline médicinale.

canal carpien: la kinesithérapie utile ou superflue?

Une rééducation très douce et volontaire est nécessaire car la main est en rodage.La kinésitherapie par un professionnel averti est très utile avec plein d’exercices différents et gradués; certainspatients s’en passent, mais c’est dommage car une aide techniqu et psychologique est toujours profitable au patient;

Il faut donc laisser le nerf respirer un peu et s’attendre à avoir une gêne fonctionnelle et une diminution de la force de la main pendant 2 ou 3 mois après l’intervention. Cette période est à mettre à profit pour se rééduquer )intensivement (2 séances par semaine sont utiles);

Tout rentrera dans l’ordre progressivement, notamment la possibilité d’élévation du pouce, fonction qui est commandée par un rameau du nerf médian qui va directement au muscle. Parfois, il est possible de libérer, également, certains tendons qui peuvent être entourés par une gaine fibreuse épaissie (synovectomie).

canal carpien: y a t il des récidives?

Les réidives sont rares si l’intervention a été bien menée; néanmoins on signale 5% de récidives même entre les mains les plus expertes; cela se produit parune sclérose cicatricielle imprévisible sur le site libéré, ou par une compression en reprise par sclérose rétractile des tissus de recouvrement; L’intervention est refaite, avec l’addition d’un lipofilling graisseux qui semble améliorer valablement la trophicité des tissus et ainsi stabiliser le bon résultat.

Il s’agit donc d’une opération extrêmement valable et très efficace qui supprime rapidement les douleurs de la nuit, qui sont les plus gênantes et empêchent de dormir. L’opération du canal carpien doit être préférée dès que les infiltrations ont échoué par calmer les douleurs.

 

Les récidives absolument exceptionnelles peuvent néanmoins survenir des mois ou des années après l’opération initiale. Un nouveau contrôle clinique et électromyographie sera alors déterminant dans l’éventualité d’une reprise chirurgicale.

27 avril 2015

Vous venez d’être opéré(e) des paupières supérieures ou inférieures ou les deux à la fois.

peau , graisse ,muscle orbiculaire 

L’opération consiste à enlever de la peau excédentaire et de la graisse qui fait hernie au travers d’une membrane qui s’appelle le septum.

Cette graisse est congénitale :elle ne reviendra pas ,sauf si vous grossissez;

Toutefois certains patients peuvent, très rarement, développer des lipomes orbitaires,nécessitant une retouche;

Le principe est d’enlever cette peau excédentaire, à retendre la paupière et le muscle, mais également à faire l’ablation mesurée de la graisse pour effacer les poches sous les yeux.

Certaines patientes présentent une détérioration de leur résultat après une quinzaine d’années ; elles sont demandeuses d’une retouche chirurgicale ,qui est alors payante.

les cernes

Par contre, l’intervention n’aura aucune action sur les cernes des paupières inférieures, c’est-à-dire, la coloration bistre ou foncée.

Le traitement des cernes est malaisé:remplissages divers,baumes décolorants,mais aussi chirurgie de retension musculaire qui a ma préférence!

ablation des fils

les points très fins qui  ont été mis en place  seront retirés au 6è ou 7ème jour. L’ablation en est totalement indolore mais doit se faire de façon très précise et minutieuse pour éviter les petits kystes d’inclusion (milium).

maquillage et poudres

pour ne pas avoir cet ennui,evitez les pommades grasses pour maquiller,car elles peuvent pénétrer dans les puits cicatriciels ;

utilisez plutôt des poudres pour teinter la peau;

les ecchymoses

Si  des bleus apparaissent, ceux-ci resteront visibles pendant 15 jours.

Nous essayons de les éviter en mettant en place des compresses glacées qu’il faut renouveler toutes les 2 heures et qui diminuent l’hémorragie. Il faudra vous asseoir dès que possible de façon à ce que la pression du sang soit inférieure au niveau de la tête par rapport au cœur.

Une fois les fils enlevés, on vous recommande de vous brumiser le visage avec de l’eau froide. Ces douches créent des petits massages favorables à l’assouplissement de la peau et la résorption des hématomes. D’ailleurs, il est intéressant de continuer ces massages pendant les 6 semaines qui suivent l’intervention.

Il faut également faire des massages au coin externe de l’œil où la cicatrice peut être indurée. A ce niveau, la paupière inférieure est tirée vers le haut et le dehors pour entraîner un effet de lifting : le muscle suturé peut créer une très discrète induration.

les ennuis possibles

L’essentiel pour le chirurgien est d’éviter d’enlever trop de peau à la paupière inférieure pour éviter l’ectropion : c’est l’inversion du bord libre de la paupière : il vaut mieux accepter quelques ridules !

Un autre problème concerne les hématomes post-opératoires majeurs. Si votre paupière est très bleue, très gonflée et douloureuse et si vous avez l’impression que votre vision est trouble, il faut joindre le chirurgien de façon à faire évacuer rapidement l’hématome;j’ai l’habitude de fermer la peau non étanche pour éviter ce genre de problème !

Un dernier souci peut être représenté par l’aspect de la cicatrice qui peut persister pendant 3 à 4 mois après l’intervention. Les massages vont permettre de passer le cap. L’assouplissement se fait dans tous les cas entre le 3ème et le 6ème mois post-opératoire : ceci concerne notamment, les petites brides internes des paupières supérieures qui sont parfois disgracieuses, mais qui ne subsistent jamais au-delà du 6ème mois.

Les patientes aux yeux clairs  présentent des cicatrices un peu roses plus longtemps! rançon de leur charme singulier !

En cas d’irritation des yeux, mettre : collyre spécial (2 gouttes dans chaque œil) matin et soir pendant 5 jours.

conclusion

Dans l’ensemble, l’opération est très valorisante et vous donnera de grandes satisfactions.

L’effet d’apparence rajeunie, et le caractère éveillé et lumineux du regard s’en trouvent renforcés.

26 avril 2015
liposuccion graisse chirurgie

Chirurgie esthétique La  retouche de liposuccion

La retouche d’une liposuccion est un acte chirugical fréquent, soit après une opération première insuffisante, soit parce que vous avez repris des formes et du poids .

La liposuccion est le type même d’opération où la retouche potentielle doit être envisagée, et expliquée à la patiente au cours de la première consultation préopératoire.

En effet, cette technique géniale inventée par le docteur ILLOUZ se fait par le biais de petites incisions – mais comporte de ce fait un risque de méconnaître des zones d’irrégularités peu évidentes au départ.

 La retouche de liposuccion peut être un acte opératoire payant et délicat:

Plusieurs phénomènes désagréables peuvent se produire après une liposuccion même bien faite:

1) Une insuffisance d’aspiration dans certaines endroits difficiles à diagnostiquer en pré opératoire :

Certaines zones profondes effectivement, sont malaisées à aspirer ;  malgré toutes les manœuvres de contrôle post-opératoire, si les téguments sont épais, il peut persister des surplus graisseux profonds dont on n’a pas eu une perception correcte au moment de l’intervention.

2) L’excès d’aspiration le long de certaines lignes où la canule est passée trop souvent :

Il se crée alors des dépressions post opératoires pour lesquelles une petite ré-injection graisseuse peut devenir utile, en secondaire. On préconise d’ailleurs (STAUB) une ré-injection finale globale « d’égalisation » bien astucieuse.

3) Des asymétries post-opératoires peuvent aussi être rencontrées :

Bien entendu, le plus souvent elles correspondent à des asymétries pré opératoires mais pour peu que l’on n’ait pas prévenu la patiente, celle-ci sera récriminatrice, et souhaitera vivement un geste chirurgical complémentaire.

 La retouche de liposuccion avec 2 exemples:

Deux cas bien différents vont venir illustrer l’utilité d’une retouche chirurgicale en matière de liposuccion.

Cas n°1 : Madame B :

Il s’agit d’une jeune fille présentant une déformation moyennement importante du tiers moyen du corps.

Elle présente essentiellement une culotte de cheval qui est importante, elle est fumeuse et n’a pas d’antécédent diabétique.

Elle pèse 61 kilos pour 1m68 ; à l’examen pré opératoire elle présente essentiellement une infiltration au niveau de la culotte de cheval, discrètement à la face interne des cuisses et des genoux.

Une liposuccion par 6 incisions est pratiquée permettant de ramener 1  kilo 500 grammes de graisse pure.

Les suites sont simples.

Mais la patiente revient 6 mois plus tard insatisfaite!

elle a regrossi; une retouche est pratiquée après un régime contrôlé par sa mère , pendant 6 mois; des petites zones d’accumulation de graisses profondes résiduelles aux fesses et aux hanches sont aspirées au cours d’une seconde séance;

évolution favorable, et satisfaction mutuelle!

cas n°2 madame L.:

Opération de liposuccion effectuée au niveau du ventre, chez une patiente de 55 ans ,après 3 grossesse sur ventre mou et muscles relâchés; 800 gr de graisse sont enlevées; bon résultat jugé dans le vêtement serré, mais il reste des zones encore un peu surélevées ,et une peau flasque par endroits; la patiente est très mécontente, et souhaite réparation;

je propose une retouche de liposuccion localisée, et explique que la meilleure solution sera une abdominoplastie, ce qui permettrait un lifting efficace du ventre; cette solution est refusée par la patiente;

le résultat de la liposuccion secondaire effectuée gracieusement ne satisfait pas la patiente; elle revient plusieurs fois, et hésite devant une abdominoplastie; puis elle ne revient plus, sans doute ayant été consulter un collègue …

conclusion:

 La retouche de liposuccion est un acte à toujours considérer en cas d’insatisfaction!

la chirurgie esthétique est faite d’opérations en une fois, mais aussi de retouches dans 5 à 10% des cas; les causes en sont multiples, mais l’essentiel est d’arriver à un bon résultat sans compromettre les chances d’un résultat qui demeure naturel et plaisant, au final!

26 avril 2015
après chirurgie esthétique du visage

laurent terzieff âgé


laurent Terzieff jeune

La retouche après lifting du visage, dans les suites d’un premier lifting peu satisfaisant

La retouche en matière de lifting cervicofacial  ou même de microlift interesse environ 5% des patients, à cause de la fracture invisible à l’oeil nu,des fibres élastiques du derme et du SMAS!

Peu d’opérations demandent autant de précision et de constance dans le résultat que le lifting cervico-facial, partiel ou total.

Les patientes sont extrêmement exigeantes en ce qui concerne la qualité et la stabilité des résultats.Mais la retouche fait partie des infos que l’on donne au cours des premières consultations , car elle doit toujours être envisagée pour parvenir au meilleur résultat possible!

pourquoi une retouche?

Toute détérioration qui peut survenir (entre 6 mois et 1 an après l’acte opératoire)  rend les patientes insatisfaites, très en colère: elles exigent une réparation.

Ce d’autant plus qu’il y a un œdème post opératoire important ; elles se rendent bien compte que les tissus ont alors été distendus par l’œdème inattendu et inquiétant.

Elles craignent que le résultat ne sera pas aussi merveilleux que ce à quoi le chirurgien les avaient engagé à espérer ; elles sont demandeuses d’une reprise aussi rapide que possible, presque en urgence.

accepter une retouche?

pour les patientes insatisfaites, la retouche est quasiment exigée, mais son tarif fait peur!

Au demeurant, ipour nous chirurgiens, l faut être assez large dans ces indications de retouches ; on peut distinguer plusieurs types :

1- La retouche minime partielle : en fait une simple reprise des cicatrices qui sont distendues au niveau cervical, temporal, ou pré-auriculaire, avec un décollement cutané modéré.
2- Une reprise avec décollement cutané segmentaire étendu : soit au niveau des bajoues, soit au niveau du cou, voire les deux.
3- Une reprise totale avec réfection complète de l’opération  et parfois adjonction d’un geste encore plus important sur le smas génio parotidien ou le plastysma.

L’indication de chacune de ces reprises doit être exposée, compte tenu de ce qui a été fait antérieurement, de la psychologie propre de la patiente, et aussi des possibilités financières qui résultent d’une négociation assez ardue.

En effet, pour les patientes, la retouche chirurgicale fait totalement partie de l’engagement du premier paiement, sorte de contrat à durée indéterminée.

comment évaluer le coût de la retouche?

Pour nous, entrent en ligne de compte d’autres facteurs :
– détérioration liée au mode de vie,
– mauvaise hygiène alimentaire,
– facteur génétique non contrôlable,
– exigence particulière de la patiente,
– vieillissement subit, inattendu et assez brutal.

Il n’y a donc pas de règle en ce qui concerne le montant financier à évaluer de la retouche chirurgicale; le fait de chiffrer des honoraires de retouche n’est pas scandaleux, mais sera expliqué et discuté en fonction de chaque cas particuler ,pour servir au mieux les intérêts réciproques..

Il est bien entendu que les frais de clinique et d’anesthésie doivent être payés par la patiente ; Mais les honoraires chirurgicaux doivent être calculés avec encore plus de tact et de mesure de façon à ne pas froisser la patiente et la conduire à aller consulter quelqu’un autre, qui aura beau jeu de médire du premier chirurgien ;
d’autre part il faut faire comprendre à la patiente qu’il y a néanmoins un risque ; seul l’argent à payer  fera réfléchir, comme le disait notre maître Raymond VILAIN.

réussir la retouche?

C’est en général le cas: la reprise chirurgicale s’effectue en général entre 6 mois et  1 an  après la première intervention; par conséquent, le chirurgien qui a analysé les causes de la distension post opératoire sur les tissus superficiels et le SMAS en profondeur, et aussi évélué  les volumes à augmenter ou diminuer, ^parviendra en général à un excellent résultat. 

Je n’ai pas eu à refaire de 3è retouche avant 10 ans sur les granfs liftings cervico-faciaux biplans.

26 avril 2015
rhinoplastie du nez chirurgie

patiente presentatnt une récidive de lourdeur des paupières supérieures

Les retouches au niveau des paupières

La chirurgie esthétique secondaire des paupières se révèle finalement assez fréquente et fort utile.
Un certain nombre de patients expriment une insatisfaction liée à l’opération elle-même, mais parfois des défauts objectifs peuvent se manifester.

On peut incriminer :
1 – Une asymétrie de la cicatrice des paupières supérieures.
2- Une persistance d’une hernie graisseuse moyenne ou interne.
3- Au niveau de la paupière inférieure, la ré-apparition de poches graisseuses, surtout au niveau de la loge externe.
4 – Une insuffisance de résultat au niveau de la paupière inférieure, soit par une réduction cutanée trop timide, soit au contraire par une excision cutanée trop importante conduisant progressivement ou immédiatement à un ectropion post-opératoire.

Nous aurons ici en vue essentiellement les complications très légères ; nous mettrons de côté l’ectropion de la paupière inférieure, qui constitue une véritable complication post opératoire largement traitée par des articles et de nombreux auteurs.

Exemple n°1 : Monsieur D
Patient de 63 ans, en parfait état.

Il présente un excédent de peau et de graisse aux paupières supérieures, des poches aux paupières inférieures et un très discret excédent cutané.
Ce patient avait demandé d’être opéré uniquement de ses paupières inférieures.
La réduction cutanée a été modérée (3mm).
Les trois loges graisseuses ont été enlevées, quasi-symétriquement.

Environ 6 mois après la première opération il se produit une hernie graisseuse externe, encore plus importante qu’en pré opératoire.
Il s’agit donc véritablement de l’apparition d’un lipome orbitaire externe.

Ce patient a été ré-opéré ; le lipome lui-même a été enlevé, (c’était la seule demande du patient).
Après deux à trois mois où le patient est satisfait, progressivement réapparaît une petite hernie graisseuse, visible essentiellement dans le regard vers le haut, toujours au même endroit : tiers externe de la paupière inférieure gauche.

En appuyant sur le globe oculaire, on peut noter la récidive d’une petite hernie, de la taille d’un petit pois.

Une reprise par voie conjonctivale est effectuée, permettant l’ablation d’une petite hernie graisseuse externe.

Une coagulation assez extensive est menée : depuis le patient a été satisfait. Il n’y a pas eu de récidive.

Nous n’avons pas retrouvé dans la littérature de publications de cet ordre.

En conclusion, la retouche en blépharoplastie est un acte banal, utile, et qui doit être  expliquée dès la première consultation: en effet les différences de cicatrisation individuelles, la différence de symétrie constante des  2 côtés, le vieilmlissement qui se fait par poussées discontinues obligent à reconsidérer le résultat post opératoire de façon objective, calme et consnsuelle; il n’y a pas de honte pour le patient que de récriminer à jste titre ni pour le chirurgien de réintervenir à bon escient.

C’est pourquoi il nous a paru  intéressant de les mentionner, ainsi que la nécessité d’une action chirurgicale.

Toute autre action : laser, infiltration de corticoïde, ne peut conduire à un bon résultat.

Seule l’excision chirurgicale (qui peut dans ce cas se pratiquer par voie conjonctivale) peut permettre l’amélioration du résultat.

26 avril 2015
augmenntation prohèse mammaires

Retouches et reprises après prothèses mammaires

S’il est une opération où il faut réussir du premier coup, c’est bien celle de l’augmentation mammaire !

En effet, cette opération d’augmentation des seins (relativement onéreuse) fait espérer aux patientes un résultat magique :

Le bon résultat d’une augmentation mammaire doit être immédiat, durable, et conforme aux attentes de la patiente par rapport aux explications qu’elle a reçu en pré-opératoire.

Or, ce n’est pas une opération facile :

Il convient en permanence de limiter les causes d’insatisfaction ou d’insuccès, voire d’erreur, qu’elle soit technique ou qu’elle soit non prévue, même pas signalée dans l’information pré opératoire.

historique

voici bien longtemps que les femmes aux petits seins rêvent d’une augmentation mammaire miraculeuse! Si l’implantation ancienne de boules en ivoire a été abandonnée très vite, d’autres procédés ont été utilisés avec des fortunes plutôt mauvaises: spaghettis de polyéthylène, fragments de derme déspécifié, lipomes recueillis ailleurs sur le corps…

Il a fallu attendre  le 20è siècle pour que l’idée de remplir de trop petits seins avec des membranes élastiques remplies de sérum physiologique marque un réel progrès: ce fut l’idée de l’inventif Dr Arion, fondateur d’une célèbre et toujours active marque de prothèses mammaires françaises!

mais l’augmentation mammaire a réellement pris son essor avec l’introduction de prothèses dont la paroi était en silicone: l’idée en revient aux américains Ger et Cronin, le premier ayant remarqué que les poches de transfusion sanguine étaient nouvellement protégées par des membranes en un nouveau matériau: la silicone!

Ces prothèses historiques en paroi silicone et remplies de gel de silicone  ont perduré pendant plus de 30 ans chez  les premières femmes ayant subi une augmentation mammaire esthétique…

Mais à long terme elles avaient tendance à donner des coques très dures, calcifiées, d’autant que Cronin leur avait adjoint un patch de dacron collant sur la face arrière, pour que ces prothèses collent aux tissus et ne s’échapassent pas!

Le taux de coques était élevé après augmentation des seins par cette méthode: près de 20% des cas; les progrès immenses des prothèses contemporaines, par la purification chimique des composants siliconés et une micro texturation de la paroi, ont abaissé le taux de coques post opératoires à moins de 2%!

les différents positionnements des prothèses mammaires

pour pouvoir comprendre les ennuis post opératoires, il faut réaliser que le chirurgien esthétique peut placer les implants de 3 manières différentes:

1)derrière la glande mammaire, ce qui est la position idéale; encore faut il qu’il existe des tissus de recouvrement satisfaisants, assez denses et épais; sinon les implants deviennent visibles, avec la formation de vagues et et des bords évidents; un lipofilling d’épaississement peut aider; sinon , il faudra placer les prothèses en rétro musculaire…

2)derrière le muscle pectoral: cette solution  a l’avantage de camoufler les prothèses derrière un rideau musculaire, et donc amoindrir sa visibilité en cas de glande mince et de peau maigre; mais l’inconvénient est que les prothèses vont bouger du fait de la contraction musculaire, parfois de façon comique pendant les exercices de gymnastique! Cette déformation s’atténue avec le temps, mais  elle peut préoccuper des patientes perfectionnistes.

de plus le placement des implants en rétro musculaire est douloureux pendant plusieurs jours, et ces implants peuvent demeurer très écartés à cause de l’action des fibres musculaires qui les repoussent sur les côtés;

3)”le dual plan”

Il s’agit de combiner les 2 techniques: les implants sont rétro musculaires dans leur pôle nord; et sous glandulaires ou sous cutanées dans leur pôle sud; Cette technique qui parait astucieuse expose en réalité à des déboires à moyen et long terme car elle peut associer les inconvénient, des 2 méthodes!!

Nous distinguerons quatre types de retouches qui nous paraissent être les plus fréquemment en cause :

1) : La mal façon immédiate, ou l’infection post opératoire

2) : L’apparition d’anomalies mammaires à type de vagues ou de coques moins fréquentes actuellement

3) L’insatisfaction à distance de l’opération mais pendant la période où les prothèses elles-mêmes sont encore parfaitement conservées et en bon état : exemple, une asymétrie mammaire persistante malgré une opération correctement pratiquée

4)le lymphome à grandes cellules, tumeur exceptionnelle liée à certains types de prothèses

1- les retouches précoces pré-opératoires :

En dehors des hématomes géants qui imposent une ré-intervention immédiate, les causes principales d’insatisfaction proviennent d’une mal-position des prothèses.

A cet égard il faut préciser que la technique qui (actuellement) me paraît la mieux adaptée aux patientes qui présentent des seins petits mais néanmoins existants est l’implantation des prothèses par voie axillaire rétro glandulaire et pré musculaire.

En cas de malposition manifeste, une réintervention doit être programmée rapidement;

En cad d’infection grave et profonde autour de la prothèse (biofilm!), la réintervention est souvent nécessaire avec parfois malheureusement un temps de dépose de l’implant, puis sa réintroduction après 4 mois.

2)  L’apparition d’anomalies mammaires à type de vagues ou de coques :

La remise en place de prothèses plus denses , plus volumineuses, et mieux remplies peut aider si des vagues apparaissent; parfois un changement de placement des implants en rétromusculaire pectoral sera la solution avec addition de lipofilling de remplissage autour de l’implant

3) L’insatisfaction à distance de l’opération :

elle peut provenir d’une asymétrie résiduelle intolérable, à corriger par changement d’implant:; un changement subit de la forme de l’implant peut être lié à une rotation de l’implant(la face avant passe en arrière, ou un implant anatomique a son bas qui se place en haut); une correction simple par manoeuvres externes peut être tentée en consultation  et réussit le plus souvent!

voyez la vidéo expliquant la manoeuvre de retournement des prothèses:    copiez dans votre moteur de recherche:https://dai.ly/x19y763

4) Une cause rare et sérieuse  de retouche nécessaire est l’apparition d’un lymphome  anaplasique à grandes cellules post opératoire tardif(LAGC)

il résulte d’une réaction cancéreuse à bas bruit à l’enveloppe siliconée de certains implants; la membrane qui entoure le gel peut être structurée de 3 façons différentes:

  • une membrane lisse , non attaquée par des produits de texturation: risque infime de lymphome!
  • une membrane filamenteuse , imitant les excroissances des couches de polyuréthane parfois employées par certains chirurgiens; ces membranes se brisent et sembleraient favoriser le LAGC
  • une membrane micro texturée, veloutée sans excroissances  qui comporte un risque très faible de LAGC; c’est mon choix favori pour une augmentation mammaire!+++

    Les signes évocateurs de LAGC  après augmentation mammaire datant de plusieurs années sont un accroissement du volume d’un sein ou des deux, l’apparition de zones dures périphériques; une écho et mammographie des  seins confirment  la présence de liquide autour des prothèses; une  ré-intervention est nécessaire pour explorer, vider le liquide, enlever l’ implant et la coque périprothètique,  et procéder à une analyse histologique de la paroi; si confirmation du LAGC il y a, un traitement chimiothérapique complémentaire sera prescrit, conduisant à la guérison dans la majorité des cas.

Heureusement ce scénario est absolument exceptionnel en matière d’augmentation mammaire; mais cela suffit pour que le suivi des patientes soit assidu et précis; nous attendons un registre national des patientes porteuses d’implants mammaires;

après les scandales PIP( le fabricant remplissait certaines prothèses avec un gel de silicone industriel, non médical!), celui des prothèses au gel trop fluide qui dissolvait les membranes protectrices dans les années 1998- ce qui avait conduit à proscrire les implants remplis de gel au profit d’implants gonflés au sérum physiologique(mais qui peuvent alors se dégonfler brutalement!), le temps semble venu d’une certaine confiance et paisibilité en ce qui concerne la technologie au point des prothèses mammaires contemporaines!

en conclusion,

paix sur l’augmentation mammaire  aujourd’hui ; des progrès sont encore à prévoir; certains fabricants proposent des implants plus légers, adaptant une technologie de  l’aérospatiale pour remplir le gel de silicone de billes ultra légères; Mais prudence aussi, une technologie sûre vaut mieux que des expériences parfois désastreuses à long terme!

en tout cas , si insatisfaction il y a , une retouche s’imposera…peut être, car il faut toujours peser le bénéfice risque en matière d’augmentation mammaire.

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26 avril 2015
dessin de vladimir mitz au bistouri

“Chirurgie esthétique à Paris: Advances in Aesthetic Surgery”

dessin de vladimir mitz au bistouri

paris , une capitale de la chirurgie esthétique

“Chirurgie esthétique à Paris: Advances in Aesthetic Surgery”

Advances in Aesthetic surgery est un article écrit dans un journal américain pour célébrer les innovations dans ce domaine constamment mouvant qu’est la chirurgie esthétique et réparatrice.

être chirurgien esthétique à Paris n’empêche pas d’écrire des articles professionnels dans des revues anglo-saxonnes!

en voici un exemple pour montrer les avancées de la chirurgie esthétique! Il s’agit d’un article en anglais qui traite des perspectives nouvelles en chirurgie esthétique et réparatrice  en 1990, écrit par mes soins;

Cet article du docteur Vladimir Mitz: Advances in Aesthetic Surgery bien qu’ancien témoigne de ma passion pour tout ce qui est nouveau dans le domaine sans cesse évolutif de la chirurgie plastique reconstructive et esthétique!

“Chirurgie esthétique à Paris: Advances in Aesthetic Surgery”

 

 

 

 

 

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article du docteur Vladimir Mitz: Advances in Aesthetic Surgery

“Chirurgie esthétique à Paris: Advances in Aesthetic Surgery”

La chirurgie esthétique et réparatrice bouge tout ke temps, car le corps entier est concerné par cette spécialité multi organes;De la greffe de cheveux au transfert d’orteil pour refabriquer un pouce manquant, le domaine de la chirurgie esthétique et réparatrice ne cesse de s’expandre! d’ailleurs c’est un chirurgien plasticien RADOVAN,qui a inventé la méthodes des expandeurs pour dilater la peau et pouvoir ainsi réutiliser les excédents; Y.G.ILLOUZ a inventé la liposuccion, P.TESSIER qui fut mon maître a inventé la chirurgie cranio-faciale réparant des monstres faciaux(syndrome d’APERT et de CROUZON, etc…) ou de graves délabrés du visage , techniques que D.MARCHAC a développé chez lez petits enfants avec craniosténose; La greffe de rein a été inventée par un plasticien, les homogreffes du visage lancées dans le monde par le français B.DEVAUCHELLE, pui LANTIERI; L’américain H.BUNCKE a lancé la microchirurgie réparatrice de la main, je fus son élève; personnellement j’ai développé la conception de la couche sous cutanée du visage, le SMAS, utile pour réaliser de beaux liftings, et poussé à la mise au point de la cardiomyoplastie avec J.C.CHACHQUES, dont la première mondiale a été réalisée par le chirurgien cardiaque français CARPENTIER.

“Chirurgie esthétique à Paris: Advances in Aesthetic Surgery”, conclusion:

une spécialité qui bouge tout le temps, centrée sur l’anatomie( connaissance des détails subtils de la physiologie), la microchirurgie (cf les homogreffes faciales)et l’espoir d’aider à retarder le vieillissement et les ravages des accidents, des suicides mutilants, et des guerres, atroces pourvoyeuses de blessures infligées aux hommes par d’autres hommes violents…

 

26 avril 2015
une statue antique impressionante

changement de prothèses mammaires

Le changement de prothèses mammaires , chirurgie esthétique à Paris ,reste un problème complexe; voici un article que nous avons écrit sur ce sujet à l’hôpital Boucicaut, aujourd’hui devenu immeuble anonyme!
du fait de mon ancienneté, j’ai une grande expérience des problèmes concernant les changements de prothèses anciennes!

les implants peuvent être calcifiés, rompus, vidés, douloureux,infectés, migrés…le changement se fait actuellement entre 8 et 18 ans après l’implantation, en fonction de l’état clinique, de la marque de l’implant(les  prothèses PIP sont à changer au plus vite…)

Le Lymphome Anaplasique à Grandes Cellules est une nouvelle menace concernant les implants à paroi “chevelue”; Je ne les utilise pas , en pratique ! Heureusement il est rarissime…

 

 changement de prothèses mammaires, chirurgie esthétique à Paris

changement de prothèses mammaires, chirurgie esthétique à Paris

changement de prothèses mammaires, chirurgie esthétique à Paris:

Voici une vidéo d’explications:

changement de prothèses mammaires par vladimir mitz

On perçoit bien qu’un changement de prothèses mammaires n’est pas un acte anodin!

de nombreuses complications sont possibles:

  1. hématome post-opératoire
  2. infection
  3. désunion de la plaie et de l’incision
  4. anomalie de positionnement des nouveaux implants
  5. asymétrie mammaire nouvelle
  6. apparition de coques après un laps de temps variable
  7. rupture de l’implant(faute opératoire de mauvaise manipulation  ou fragilité d’un implant malgré les contrôles qualité du fabricant)
  8. douleurs résiduelles inattendues

 changement de prothèses mammaires, chirurgie esthétique à Paris

par vladimir mitz

en conclusion, il faut faire un changement des implants en tenant compte de multiples paramètres ; Avant tout ne pas se précipiter, prendre son temps pour réfléchir; En l’absence d’une rupture avérée d l’implant, vérifiée par mammographie et IRM, il n’y a pas d’urgence- sauf s’il s’agit de mauvais implants type BIOCELL américain, susceptible de provoquer un Lymphome redoutable!

26 avril 2015

Coques autour des prothèses mammaires,

une étude scientifique: un article ancien mais toujours d’actualité!

augmentation mammaire, quel implant choisir?

Coques autour des prothèses mammaires

En ce qui concerne les Coques autour des prothèses mammaires, je vous laisse lire le résumé d’un article scientifique que j’avais écrit il y a quelques années, mais qui garde une grande actualité du fait de cette nouvelle pathologie inquiétante, le lymphome anaplasique, qui survient essentiellement autour des prothèses MACROTEXTUREES, et pratiquement pas autour des prothèses mammaires MICROTEXTUREES  que j’utilise depuis près de 20 ans en 2018!

Coques autour des prothèses mammaires,

L’article concerne donc l’étude au microscope  des Coques autour des prothèses mammaires, c’est une étude scientifique : il analyse l’environnement histologique péri-prothétique  autour des implants mammaires ; Publié il y a quelque temps pour étudier les différentes  constitutions réactionnelles au silicone des parois et du gel qui fuyait beaucoup à l’époque, il met l’accent sur les réactions inflammatoires, notamment autour du polyuréthane, fort à la mode à cette période de transition, après le moratoire sur les implants remplis de gel de silicone:

Presque 20% des implants siliconés lisses entraînaient des coques péri-prothétiques, très gênantes esthétiquement et fonctionnellement!

Cette étude revêt un caractère d’actualité car l’apparition d’une complication rare: le LYMPHOME ANAPLASIQUE A GRANDES CELLULES(LAGCD), qui peut advenir après l’implantation de prothèses mammaires “chevelues” dites macro texturées , met cette étude sur le devant de la scène pour mieux comprendre ce qui se passe en profondeur . les Coques autour des prothèses mammaires sont devenues certes plus rares grâce aux progrès technologiques, mais n’ont pas disparu totalement et méritent qu’on s’arrête sur ce problème, d’autant que d’autres complications apparaissent du type irritatif ou même tumoral: le Lymphome anaplasique…

Coques autour des prothèses mammaires,

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Coques autour des prothèses mammaires,

En définitive, cette étude m’a démontré dans les années 1990 2000 que les femmes coqueuses étaient d’éternelles coqueuses!

ceci était lié au fait que leur corps réagit au silicone d’une façon différenciée et variable, parfois même différemment d’un sein à l’autre côté!

Actuellement, les proportions de coques ont beaucoup diminué du fait  de l’amélioration de fabrication, multicouches, des parois de l’enveloppe périprothètique;

Les Coques autour  des prothèses mammaires ont ainsi considérablement diminué; mais d’autres soucis apparaissent: les vagues par effet de pesanteur au niveau d’un gel qui ne remplit pas assez l’implant, les asymétries mammaires, les vices de positionnement notamment en position rétro-pectorale, etc…on accuse même la membrane hyper chevelue des prothèses à paroi MACROTEXTUREE d’être à l’origine des LYMPHOMES ANAPLASIQUES A GRANDES CELLULES, l’inquiétant LAGCD!