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Les grandes victoires de la médecine esthétique

27 mars 2023

Le Botox médical inventé par Monsieur et Madame Caruthers

Depuis les années 1980, date à laquelle le Botox est passé de toxine tueuse à celle de médicament permettant de lutter contre le blépharospasme des enfants, son empire n’a cessé de se développer. Grâce à son utilisation en traitement des rides du front et des autres endroits du visage où existent des muscles hypertendus qui génèrent des rides d’expression, les médecins esthétiques ont fait gagner des milliards au laboratoire Allergan qui fut le premier à commercialiser la toxine botulique A comme utilisation de drogue anti rides.

Actuellement il existe de nombreuses marque de toxines botuliques différentes aux propriétés spécifiques; mais personnellement je suis resté fidèle à l’axe toxines de type A qui me paraît représenter un compromis intéressant au niveau de l’efficacité et de la durée d’action; j’utilise une technique spéciale avec deux séries d’injection à un mois d’intervalle de façon à prolonger la durée d’action et à faire des corrections des petites insuffisances ou asymétries éventuelles.

L’acide hyaluronique fait de polysaccharides(sucres)

Parallèlement La mise au point de l’acide hyaluronique en temps que gel volumateur à partir de sa découverte biochimique en 1934 à bouleversé le marché du comblement des sillons profonds de la face: tel les sillons nasogéniens ou les plis d’amertume; l’augmentation constante du nombre des femmes souhaitant repulper les lèvres a conduit au développement d’une centaine de marques différentes d’acide hyaluronique, dont les caractéristiques sont essentiellement variables en terme de viscosité, d’ ajout de substances anesthésiantes et l’intégration parfois de molécules de calcium pour densifier le gel et prolonger la durée d’action . Personnellement je n’aime pas le recours à ces ajouts calciques qui peuvent donner des nodules.

L’injection de grandes quantités d’acide hyaluronique à été proposé pour gonfler la poitrine ou les fesses, mais ceci représente un risque potentiellement négligeable en cas d’infection inattendue ou d’irrégularités déformantes.

La médecine esthétique a aussi bénéficié des progrès concernant la dermatologie esthétique de surface, du développement des lasers et de l’ultra fréquence qui permet de faire des brûlures contrôlées, et de ce fait d’observer un certain degré de rétraction du derme en profondeur. Cela a été présenté comme une alternative au lifting chirurgical, mais il faut encore en avoir la preuve à moyen et long terme.

Dans ces conditions, la progression du chiffre d’affaires de la médecine esthétique est évaluée à au moins 5 % par an, au contraire de la chirurgie esthétique, dont le développement a beaucoup souffert de la période du Covid.